Centre jeunesse du Bas-Saint-Laurent

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Dernière mise à jour : janvier 2022
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Urgence et signalement
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Historique

1950

Érection canonique par Mgr Georges Courchesne, archevêque de Saint-Germain de Rimouski du Secrétariat social de l'enfance de Rimouski, dont la mission est :

  • de contrôler l'admission des enfants dans les orphelinats de l'archidiocèse, de les suivre durant leur séjour à l'institution, de les aider, comme il convient, à leur sortie;
  • d'administrer l'allocation familiale des enfants admis dans ces institutions et de représenter les enfants auprès des bureaux d'assistance et des organismes publics;
  • de contrôler dans tout l'archidiocèse de Rimouski le placement des enfants abandonnés, soit dans des foyers nourriciers, soit dans des foyers d'adoption, et de faire, à cet effet, le travail de propagande et de service social requis pour découvrir ces foyers;
  • de travailler auprès des familles de l'archidiocèse à l'œuvre importante de la prévention et de la réhabilitation, par le placement et le soin des filles-mères, l'aide à apporter aux foyers désunis, l'assistance individuelle, etc;
  • d'instituer un centre de recherche et de documentation concernant le service social catholique; de diffuser la doctrine catholique sur l'exercice de la charité; d'aider les institutions et œuvres existantes à progresser; d'étudier à la lumière de la doctrine catholique les problèmes sociaux de la famille et de l'enfance.

1951

Changement de nom pour mieux répondre aux objectifs de la Corporation : Secrétariat de l'enfance et Service social de Rimouski

1958

Autre changement de nom, essentiellement pour le raccourcir : Service social du Diocèse de Rimouski.

1970

Autre changement de nom : Centre de consultation sociale (Rimouski) inc. On a choisi ce nom à la suite d'un concours. Le gagnant a reçu 25 $.

1973

Le 1er juin, entrée en vigueur du Bill 65 du gouvernement du Québec qui règlemente l'organisation des services de santé et des services sociaux sur tout le territoire. L'entrée en vigueur de cette loi place les corporations existantes devant certains impératifs et fixe l'échéancier de leurs transformations. Toutes les agences de services sociaux devront devenir des centres de services sociaux (CSS) dans les treize mois qui suivent l'entrée en vigueur de la loi.

Dans l'Est du Québec, les quatre organismes des diocèses de Gaspé et de Rimouski doivent se fusionner : le Centre de consultation sociale de Rimouski, le Centre psychosocial de Rimouski, le Service social du Diocèse de Gaspé et le Centre médico-social des Monts. Les organismes s'entendent sur un nom : Centre de services sociaux de la Frégate. Il est fortement question d'installer le siège social du nouvel organisme à Sainte-Anne-des-Monts, à mi-distance entre Rimouski et Gaspé.

Le Centre de consultation sociale de Rimouski vote donc sa résolution de fusion et adopte le nouveau nom. Mais il est le seul à voter la fusion, les organismes gaspésiens revendiquant un CSS pour leur région. Il lui aurait été possible de choisir un autre nom, mais il préfère attendre que la question de la fusion soit éclaircie.

1974

À cause des caractéristiques géographiques, le gouvernement accepte d'implanter deux CSS dans la grande région de l'Est. On abandonne donc le nom de " La Frégate " et on donne le nom des régions aux deux CSS.

Le Centre de services sociaux du Bas du Fleuve dessert le même territoire que le Centre de Consultation sociale de Rimouski et établit son siège social dans cette ville.

1975

Les secteurs des Basques (Trois-Pistoles) et du Témiscouata (Cabano) sont transférés au CSS de Québec. Le CSS a donc quatre points de service : Rimouski (Rimouski-Neigette), Mont-Joli (La Mitis), Amqui (La Matapédia) et Matane (Matane).

1979

Le gouvernement québécois lance la Loi sur la Protection de la jeunesse (projet de loi 24) qui entre en vigueur le 15 janvier 1979 et qui remplace la loi de 1975 sur les enfants maltraités. La loi donne un mandat de fonctionnement clair aux CSS pour protéger les jeunes et pour assurer la dispensation des services aux jeunes délinquants. Dans chaque CSS, on crée une Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et on nomme un directeur.

1984

Entrée en vigueur de la Loi sur les jeunes contrevenants. Transfert aux CLSC des interventions de première ligne : soins à domicile pour les adultes et les personnes âgées, tout ce qui concerne la prévention et le travail communautaire, la consultation psychosociale et le service social scolaire.

1990

Le KRTB est rattaché au territoire du Centre de services sociaux du Bas du Fleuve pour qu'il y ait concordance avec les nouvelles régions administratives telles que définies par le gouvernement du Québec. S'ajoutent ainsi quatre nouveaux points de service : Trois-Pistoles (Les Basques), Rivière-du-Loup (Rivière-du-Loup), Cabano (Témiscouata) et La Pocatière (Kamouraska). Il y a eu également centralisation des services de réception et du traitement des signalements (RTS) au centre administratif.

1993

Nouvelle réforme commandée par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Comme tous les centres de services sociaux, le Centre de services sociaux du Bas du Fleuve se transforme en Centre de protection de l'enfance et de la jeunesse (CPEJ). Il ne garde que les services de deuxième ligne qui s'adressent à cette clientèle. Les services pour adultes et personnes âgées sont transférés dans d'autres organismes de la région.

Le MSSS écrit : « Le CPEJ est un établissement où l'on offre dans la région les services psychosociaux requis par la situation d'un jeune en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse, de la Loi sur les jeunes contrevenants ainsi que des services en placement d'enfants, de médiation familiale, d'expertise à la Cour supérieure sur la garde d'enfants, d'adoption et de recherche des antécédents biologiques. »

1995

En octobre 1995, réception des lettres patentes concernant la fusion du Centre de protection de l'enfance et de la jeunesse du Bas-Saint-Laurent et du Centre de réadaptation Relais jeune Est. On parlera maintenant de secteurs de la protection de la jeunesse et de réadaptation.

2002

Implantation du système informatique " Projet intégration jeunesse " (PIJ).

2003

Abolition de la Loi sur les jeunes contrevenants qui est remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA).

2006

Adoption du Projet de loi 125 modifiant la Loi sur la protection de la jeunesse et entrée en vigueur le 9 juillet 2007.



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Historique des services de réadaptation au CJBSL

De 1969 à 2006, il y a eu plusieurs ouvertures et fermetures de lieux d'hébergement en réadaptation, tels foyers de groupe et foyers thérapeutiques, pavillons polyvalents et unités dans différentes MRC du Bas-Saint-Laurent, dans un développement qui a considéré les besoins des jeunes et de leur famille, le contexte québécois dans l'organisation des services en protection de la jeunesse et l'évolution de la division géographique de notre région.

Le bref historique qui suit met l'accent sur les unités existantes en février 2008. Nous soulignons que certaines unités ont vécu des changements d'adresse, de clientèle et de mandat.



LA VILLA DION

Le 17 août 1969, La Corporation de la Villa Dion située sur la rue Desrosiers à Matane (ancienne résidence des gérants de la compagnie Price Brothers) reçoit ses premiers enfants.

Dans un document de l'époque, la description de l'œuvre est ainsi formulée : " La Villa Dion est une institution d'assistance publique au niveau des services à l'enfance. Les catégories d'enfants bénéficiant des services de cette institution sont les garçons de 4 à 12 ans et les filles de 4 à 18 ans. La capacité maximale est de 26 lits ". Au tout début, il est arrivé que des familles entières soient hébergées.

La vocation de la Villa Dion se précise en 1972, année où elle devient un centre de réadaptation pour filles mésadaptées socio-affectives seulement, vocation qui a été confirmée en avril 1975 par le ministère des Affaires sociales.

Aujourd'hui l'unité d'encadrement régulier accueille une clientèle de filles âgées de 12 à 18 ans. Celles-ci sont placées en vertu de la Loi sur les services de santé et les services sociaux, de la Loi sur la protection de la jeunesse ou de la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents (garde ouverte).



LE QUAI

C'est en juin 1982 que l'unité d'accueil de transition, devenue unité d'accueil sécuritaire, prend pignon sur rue au 404, rue Ross à Rimouski.

Aujourd'hui l'unité " flottante " Le Quai accueille des adolescents (garçons) de 12 à 18 ans qui sont placés en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (détention provisoire ou mise sous garde en milieu fermé), ou de la Loi sur la protection de la jeunesse en encadrement intensif.



L'ANSE

En 1985, une seconde unité prend pignon sur rue au 404, rue Ross à Rimouski et celle-ci accueillait des garçons.

Depuis 1996, L'Anse reçoit une clientèle d'adolescentes de 12 à 18 ans, et c'est à ce moment que les jeunes filles de notre région hébergées hors-région en milieu sécuritaire sont rapatriées au Bas-Saint-Laurent.

Aujourd'hui l'unité d'encadrement dynamique élevé L'Anse accueille des adolescentes de 12 à 18 ans qui sont placées en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (mise sous garde ouverte), de la Loi sur la protection de la jeunesse ou aussi Loi sur les services de santé et les services sociaux.



L'ANCRAGE

Cette unité a débuté ses opérations le 28 juin 1993. À ce moment, elle était située au 64, rue des Cèdres à Rivière-du-Loup. Son ouverture était dans la suite des réorganisations des zones administratives faisant en sorte que Rivière-du-Loup et sa région (jusqu'à La Pocatière) devenait sous la juridiction de la région du Bas-Saint-Laurent. Son mandat en était un de pavillon polyvalent de réadaptation, c'est-à-dire que l'intervention était parallèle : celle de suivi en milieu naturel et de réadaptation à l'interne.

Depuis juin 2002, l'unité est localisée à la Villa Fraserville au 70, rue St-Henri à Rivière-du-Loup.

Aujourd'hui, l'unité d'encadrement régulier accueille des garçons de 12 à 18 ans en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse, Loi sur les services de santé et les services sociaux et Loi sur le système de justice pénale pour adolescents (garde ouverte). L'Ancrage assure le programme d'insertion socioprofessionnelle pour les jeunes de 16 et 17 ans.



LA PASSERELLE

En 1993, cette unité ouvrait ses portes à Trois-Pistoles en tant que pavillon polyvalent de réadaptation.

Aujourd'hui, l'unité d'encadrement régulier accueille des garçons de 12 à 18 ans en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse, de la Loi sur les services de santé et les services sociaux ou de la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents (garde ouverte).



LE TRAVERSIER

L'unité Le Traversier a connu ses débuts en février 2000 en tant qu'unité temporaire située au 70, rue Saint-Henri à Rivière-du-Loup. Elle a donc porté ce nom " Unité temporaire de Rivière-du-Loup " jusqu'en mars 2002. À ce moment, le ministère de la Santé et des Services sociaux a autorisé la récurrence des budgets de fonctionnement donc l'unité est devenue permanente et sa nomination Le Traversier a été rendue officielle.

Aujourd'hui, l'unité d'encadrement dynamique élevé accueille des garçons de 12 à 18 ans en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse, Loi sur les services de santé et les services sociaux ou Loi sur le système de justice pénale pour adolescents (garde ouverte).



LE MOUSSAILLON

En 1992, une troisième unité (milieu ouvert), La Bouée, est construite sur la rue Ross à Rimouski et héberge douze filles de 12 à 18 ans. En 1995, il y a un changement de clientèle et La Bouée accueille des garçons de 12 à 18 ans et, en 1999, cette unité reçoit deux jeunes garçons de 10 ans.

En juin 2001, le conseil d'administration du Centre jeunesse du Bas-Saint-Laurent adopte une proposition de mise en place d'un projet expérimental d'intervention de protection et de réadaptation qui s'adresse à une clientèle de garçons de 6 à 12 ans admis en unité de réadaptation et dont les besoins sont à la fois complexes en raison de la présence de problématiques sévères et de la nature individuelle des réponses à y apporter.

Ce projet visait un maillage plus étroit entre les services de protection de la jeunesse et les services de réadaptation en développant un concept d'intervention intensive de protection et de réadaptation. Ce modèle d'intervention impliquait l'intégration d'un professionnel psychosocial à l'équipe d'éducateurs d'une unité de réadaptation déjà existante afin d'y exercer les fonctions de personne autorisée par le directeur de la protection de la jeunesse.

Ce projet a nécessité le développement d'une équipe interdisciplinaire (éducateur, agent d'intervention, chef des services de réadaptation, aussi conseiller clinique, travailleur social qui est la personne autorisée du DPJ, cuisinier et surveillant en institution) avec des partenaires extérieurs (enseignant, infirmier et pédopsychiatre), la formation spécifique à chaque composante d'un milieu de réadaptation ainsi que le recadrage de la pratique des intervenants.

Aujourd'hui, l'unité d'encadrement dynamique élevé Le Moussaillon accueille des garçons de 6 à 14 ans qui sont placés en vertu de la Loi sur les services de santé et les services sociaux ou de la Loi sur la protection de la jeunesse.

À l'automne 2007, suite à une évaluation du programme du Moussaillon et des rôles dans l'équipe interdisciplinaire, la Direction des services de réadaptation a décidé d'abolir le poste de personne autorisée pour cette unité et de développer un poste d'agent de relations humaines travaillant exclusivement au Moussaillon ayant pour objectif d'intensifier les services auprès de la clientèle.



L'AIRE DE VIE FAMILIALE

L'Aire de vie familiale, située au 404 de la rue Ross à Rimouski, a été aménagée en 2004-2005 spécialement pour les parents et les jeunes usagers du Centre jeunesse du Bas-Saint-Laurent et a ouvert ses portes à l'hiver 2006 avec différents programmes. Il s'agit d'un appartement offrant diverses possibilités dans l'accompagnement d'aide à offrir aux parents et aux jeunes. Nous retrouvons plusieurs programmes qui peuvent être dispensés dans cet espace organisé pour favoriser l'exploitation d'interventions dont les buts sont liés à la vie familiale.

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